Seq 4 séance 3 explications en tous genre
Séquence 4
Séance 3
Expliquer pour répondre à des questions
Explications en tous genre
Texte 1 Pourquoi parler de « banlieue » ?
Le droit de ban 1 d’un seigneur s’étendait sur les terres qu’il gouvernait et était encore valable une lieue 2 alentour ; cette frange de terre était la « ban-lieue » Anne Pouget, Le pourquoi des choses, 2006
| Texte 2 Pourquoi dit-on « pendre la crémaillère » ?
La « crémaillère » est le crochet qui sert à pendre une marmite dans la cheminée. Dans les campagnes, l’âtre 1 était le centre des foyers, l’endroit où était appendu 2 le chaudron servant à préparer le repas (chez les riches on y plaçait aussi, sur des trépieds, les marmites où cuisaient les mets). Ainsi, lorsqu’on s’établissait dans une maison, on finissait par accrocher la crémaillère dans la cheminée pour y suspendre le chaudron, dans lequel on faisait son premier repas, que l’on partageait avec tous ceux qui avaient aidé aux travaux d’installation. D’où la coutume de la « pendaison de crémaillère » qui nous est restée et qui consiste aujourd’hui à inviter ses amis pour fêter son emménagement. Anne Pouget, Le pourquoi des choses, 2006
|
Texte 3 Pourquoi ne peut-on pas marcher sur l’eau
Alors qu’on peut faire la planche ?
Dans l’eau, vous êtes soumis à deux forces. Le poids, dû à la gravité, vous fait descendre, et la poussée d’Archimède vous fait remonter. Si les deux forces sont égales, vous flottez. Si la poussée est plus faible, vous coulez ! Que vous fassiez la planche ou que vous vous teniez debout ne change rien au poids, vu qu’il ne dépend que de votre masse. Par contre, la poussée est liée à votre position : elle est égale au poids de liquide que vous chassez en vous immergeant. Quand vous faites la planche, une grosse partie de votre corps est dans l’eau. Sans vous enfoncer beaucoup vous avez déplacé suffisamment de liquide pour que la poussée contrecarre la gravité. Mais en position verticale, tremper juste les pieds ne suffit pas. Pour que la poussée égale votre poids, vous devez vous immergez au moins jusqu’au menton : alors, à défaut de marcher sur l’eau, vous pouvez marcher dans l’eau !
Sylvie Redon-Clauzard, Science et vie junior n°67, janvier 2007.